Notre client, ancien cadre d’une compagnie d’assurance, était âgé de 61 ans. Il était en période de transition entre sa retraite et sa fin d’activité. Cependant, même en ne retenant pas ses futurs revenus de retraite, qu’on pouvait difficilement évaluer en raison de sa carrière internationale, son patrimoine immobilier et ses revenus fonciers étaient suffisants pour emprunter.
Il souhaitait bénéficier d’une enveloppe de trésorerie pour aider ses enfants et concrétiser d’autres projets.
Il avait acheté comptant quelques années auparavant une très belle maison à Cancale, en constituant une SCI avec ses enfants. L’objectif était de mobiliser ce patrimoine en réalisant un crédit hypothécaire sur ce bien, et dont la SCI serait l’emprunteur.
Avec le notaire de l’opération, nous avons constaté que notre client avait fait, lors de cet achat, un apport en compte courant du montant du prix et des frais de l’acquisition. Il détenait donc un compte courant au passif de la SCI, véritable créance vis-à-vis de cette SCI. Nous pouvions donc parfaitement financer à la SCI cette dette, soit le remboursement partiel du compte courant d’associé.
C’est ce que nous avons fait en crédit in fine sur 7 ans, avec une hypothèque inscrite sur la maison de Cancale. Lors de la signature chez le notaire, le montant du crédit a permis de rembourser en partie le compte courant de notre client, qui a directement été crédité de cette somme.
Le crédit in fine correspondait parfaitement au souhait du client, qui souhaitait arbitrer son patrimoine dans quelques années en remboursant par anticipation. Le crédit a été réalisé sans assurance.